Berkeley
Un autre jour où il fait beau, on va à Berkeley (en RER) où je me suis laissé dire (merci Sébastien) qu'il y a un chouette campanile. Campanile copié sur celui de Venise. Tout comme Grace Cathedrale est le doublon de Notre-Dame. A peu près aussi réussie comme imitation. Et en béton aussi, bien sûr.
Dans l'immense campus, il y a de nombreux eucalyptus. Je lève la tête à la recherche de koalas, mais je ne vois rien. Je serais bien restée plus longtemps à les guetter, mais Olivier me rappelle à l'ordre. Je lui apprends néanmoins que s'il voit un eucalyptus, c'est signe qu'il y a de l'eau dans le coin. Il est ébahi par ma connaissance des diverses méthodes de survie en milieu hostile.
On voit le plus vieux bâtiment de la fac, et le bâtiment Hearst... (Minute pédago : vous savez, "Rosebud" ? Eh bien, c'est Hearst le modèle de Citizen Kane. Si, je vous jure. On aurait pu refaire le film, mais on n'a pas trouvé de traîneau.)
Et on va faire pipi dans le bâtiment de la physique. Le Conte. On hésite à y rester pour suivre un cours, mais on renonce, les profs de BErkeley n'ont rien à nous apprendre à ce sujet, on est des génies en physique (et en tout le reste aussi.).
Du haut du campanile (là non plus rien n'est chronologique, c'est le bazar ce blog !), on a une joli vue sur la ville, le temps est clair et dégagé.
C'est la piscine du club de gym de filles de Berkeley. Rien que pour les filles, c'est écrit sur le bâtiment.
Et ça, c'est le club de filles de Berkeley. On sépare les filles des garçons, ici. Et en même temps, n'oublions pas que nous sommes en banlieue proche de San Francisco, la capitale mondiale des lopettes.
Donc, les filles restent ensemble, à la piscine et à leur club.
Pendant ce temps, les garçons, ensemble, font du sport. Enfin, ils font semblant, parce qu'ils se foulent la cheville toutes les 5 minutes pour se faire soigner, les chochottes, et en profiter pour se tripoter.
Ah, je vous jure, ça nous dégoûte.
On fait un petit tour aussi en ville en bordure de fac, joli magasin avec des magnets, et on mange dans un resto iranien. Pas mal. Pas de frites, pour une fois, dommage.
Et c'est le retour à San Francisco et une fois encore, je ne sais plus ce qu'on a fait. On s'est promenés, on a fait du shopping, comme d'hab, quoi.